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Tensions diplomatiques entre Kinshasa et Nairobi au sujet de l’alliance fleuve congo

Kinshasa, RDC – Les récents échanges entre les autorités congolaises et le président kényan, William Ruto, ont suscité des préoccupations à Kinshasa, jetant une ombre sur la relation déjà complexe entre les deux nations.

Lors d’un briefing avec la presse mardi dernier, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a exprimé le mécontentement de Kinshasa face aux commentaires du président Ruto. Ce dernier a rejeté catégoriquement la demande du gouvernement congolais d’interpeller les membres de l’« Alliance fleuve Congo », arguant de la démocratie qui prévaut au Kenya.

Des propos jugés « suffisamment graves »

Les déclarations de Ruto ont été qualifiées de « suffisamment graves » par les autorités congolaises. Elles estiment que la démocratie ne devrait pas être détournée pour donner l’impression qu’un pays soutient un mouvement rebelle ou sert de base arrière à des activités déstabilisatrices.

Patrick Muyaya a souligné l’incompréhension de voir le Kenya, partenaire engagé dans un processus de paix avec la RDC, adopter une position aussi ferme. « Le moment venu, il y aura des conséquences qui seront tirées, les premières mesures diplomatiques ont été prises. Après ce processus électoral, il y aura des clarifications », a-t-il averti.

Réactions mesurées et appel à la prudence

Malgré le ton ferme adopté par Kinshasa, le ministre de la Communication et médias a appelé à la prudence, refusant de « généraliser » les tensions. Selon lui, des difficultés peuvent surgir entre États, mais il est crucial de maintenir des relations diplomatiques stables.

« Entre États, il peut toujours y avoir des difficultés sur certains points », a déclaré le ministre, soulignant la nécessité de résoudre les désaccords de manière constructive.

Inquiétudes sur la stabilité régionale

La République démocratique du Congo, membre de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) aux côtés du Kenya, exprime son inquiétude légitime quant à la présence d’un mouvement armé sur le sol kényan. Cette inquiétude est amplifiée par la menace perçue d’une attaque militaire contre le pays.

En signe de protestation, Kinshasa a rappelé ses ambassadeurs au Kenya et à l’EAC, soulignant son droit à la préoccupation face à la présence d’un mouvement armé sur le sol d’un pays ami.

Manassé Kitemoko kosi

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