Dans un contexte marqué par une insécurité croissante à Goma, Kasereka B., analyste politique congolais, recommande au gouvernement de recourir à des mesures extrêmes pour réprimer les assassinats qui secouent la ville. Selon lui, l’exécution publique des auteurs des récents massacres pourrait être un moyen dissuasif contre la violence et les perturbations engendrées par les rebelles.
« Vous verrez que cette blague va cesser », affirme Kasereka B. en soulignant que de telles actions pourraient également réduire les interférences des ONG qui, d’après lui, soutiennent des mouvements tels que LUCHA. L’analyste insiste sur le fait que la République Démocratique du Congo mérite une approche plus rigoureuse pour rétablir l’ordre et la paix au sein de ses frontières.
Cette proposition radicale intervient alors que Goma fait face à une vague de violence attribuée à divers groupes armés qui déstabilisent non seulement la ville mais aussi la région dans son ensemble. Les appels à la peine de mort, suspendue mais non abolie dans le pays, soulèvent des questions éthiques et pratiques sur l’efficacité de la peine capitale comme moyen de dissuasion.
Quelle pourrait être l’impact de l’exécution publique sur la situation sécuritaire à Goma ? La mesure peut-elle véritablement apporter une solution durable à l’insécurité, ou risque-t-elle d’aggraver les tensions dans une région déjà en proie à de multiples conflits ? Ces questions restent ouvertes alors que le débat sur la peine de mort continue de diviser tant les citoyens que les experts en matière de droits humains.
Équipe éditoriale, Bisonews