Le secrétaire général de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé) a cours d’une sortie médiatique ce jeudi 03 septembre 2020, dénoncé les actes de vandalisme perpétrés par « un groupe de militants du parti présidentiel », au bureau de la coordination de leur formation politique, situé à la 4ème rue dans la commune de Limete.
« Aujourd’hui le matin vers 9h, un groupe bien identifié des militants de l’UDPS sont venus massivement, certains à motos et d’autres à pied, s’attaquer à notre bureau de la coordination de Limete sur 4ème rue. Ce bureau est dirigé par madame Chantal Muboni, coordonnatrice de notre section Limete qui est en même temps, secrétaire nationale en charge de la communication de notre parti politique. Elle est bien connue parce qu’elle est aussi communicatrice de LAMUKA », a fait savoir Devos Kitoko.
Devos Kitoko a indiqué que, les drapeaux et effigies de leur leader Martin Fayulu ont été détruits et emportés par ces militants.
« Ils ont arraché tous les drapeaux et les effigies du président Martin Fayulu et l’ont emporté. ils ont proféré des menaces en disant parce que Chantal Muboni et son président Martin Fayulu sont en train de chercher la destitution de leur président Félix Tshisekedi, lorsqu’ils auront madame Muboni, elle en aura pour son compte. Et ils sont partis », a indiqué le secrétaire général du parti de Fayulu qui promet « une réponse appropriée » si bien sur le plan politique que judiciaire.
Face à cette situation, D. Kitoko fustige un élan de vouloir installer une pensée unique en RDC par l’UDPS et trouve inadmissible cette attitude.
« On aura une réunion de crise pour examiner la situation parce que trop c’est trop. À Kananga, notre secrétaire exécutif provincial a été poignardé à l’angle supérieur de son oeil droit par les militants de ce même parti politique. Nous avons porté plainte et l’instruction est en cours. C’est inadmissible. Nous sommes en train de condamner et de protester. Nous n’allons pas tolérer ça. On ne va pas croiser les bras. On ne peut pas comprendre que les militants d’un parti politique qui réclame l’État de droit versent dans l’arbitraire et dans l’extrémisme jusqu’à développer une intolérance telle que personne ne veut attendre un son contraire surtout par rapport à celui qu’ils appellent leur président. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas nous qui avons envoyé Félix à aller violer la constitution. Il l’a violé et il doit s’attendre à ce qu’il ait des protestations. Nous ne sommes pas des moutons dans ce pays. », a-t-il affirmé.
D’après Martin Fayulu, les ordonnances présidentielles portant nomination des juges constitutionnels Noël Kilomba et Jean Ubulu à la Cour de cassation, ont été prises en violation de la Constitution. Il a soutenu que ces actes exposent le président Tshisekedi à des poursuites judiciaires pour « hauts trahison »