La ville de Goma, dans la République Démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre d’un événement tragique qui suscite des interrogations et des accusations, alors que les autorités locales et la population tentent de comprendre les circonstances entourant un massacre présumé perpétré par des éléments de l’armée.
Selon le commissaire supérieur principal François Kapend, maire de la ville de Goma, les événements se sont produits dans un climat de confusion et d’incertitude. Il a rapporté que des éléments affiliés au colonel Mike ont été impliqués dans l’incendie d’une église et le vol de documents du temple des Wazalendo, un groupe local. Le maire a également exprimé sa perplexité quant à l’absence des Wazalendo dans les endroits clés de la ville lors des manifestations du 30 août.
François Kapend a déclaré : « J’avais fait le tour des points chauds de la ville. Je n’avais pas vu les Wazalendo. Devant les sièges de la Monusco, il n’y avait que les dispositifs sécuritaires. Le jour des manifestations du 30 août, la police n’était pas débordée parce qu’il y avait le calme.«
Cet incident a suscité des préoccupations légitimes au sein de la population et des autorités locales, qui cherchent des réponses et demandent que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce tragique événement. Les allégations d’implication de l’armée dans de tels actes soulèvent des questions cruciales concernant la sécurité et la stabilité dans la région.
Les enquêtes sont en cours pour déterminer les responsabilités et établir les faits précis autour de cet incident choquant à Goma. La situation reste tendue, et il est impératif que les autorités compétentes fassent preuve de transparence et de responsabilité tout au long du processus d’enquête, afin de rétablir la confiance de la population et de garantir que justice soit rendue aux victimes.