Dans une macabre découverte qui glace le sang, deux corps sans vie, tous des individus de sexe masculin, ont été retrouvés décapités à Makele, un village situé à l’ouest de la paisible cité d’Oicha, dans le territoire de Beni, Nord-Kivu. L’atroce scène a été mise au jour lors de la soirée du mercredi 20 septembre dernier, plongeant la communauté locale dans un profond désarroi.
Selon les témoignages poignants des habitants, cette troublante découverte a été faite dans les champs, parmi les sillons fertiles où ces jeunes travailleurs de la terre étaient en pleine activité. Les victimes, tous des vaillants agriculteurs originaires de la cité d’Oicha, ont été brutalement prises pour cibles mardi dernier, alors qu’ils s’acquittaient de leur noble tâche, leur existence cruellement écourtée par des armes blanches.
L’armée locale s’est associée à la jeunesse courageuse de la région pour exhumer les corps de cette terre maudite, les transférant ensuite à la morgue de l’hôpital général d’Oicha. Les funérailles solennelles auront lieu ce jeudi, au milieu des larmes et des prières, comme l’a indiqué Nicolas Kikuku, délégué du gouverneur à Oicha.
Cependant, cette sinistre découverte n’est que le dernier acte d’une série de tragédies qui ensanglantent cette région meurtrie par les assauts récurrents des présumés combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), un groupe rebelle aux origines obscures. Depuis huit longues années, ces criminels sont accusés d’avoir semé la terreur et la mort parmi les civils innocents, ensanglantant de manière systématique les terres de Beni, Irumu et Mambasa.
Face à cette spirale de violence insoutenable, la population locale ne cesse d’exprimer sa détresse et son désespoir, demandant avec urgence des mesures concrètes pour mettre fin à ce cycle de terreur. Les autorités sont sous pression pour prendre des mesures vigoureuses et protéger les vies innocentes qui continuent d’être sacrifiées sur l’autel de la barbarie.
Ce nouveau drame à Makele rappelle de manière tragique que la quête de paix et de sécurité dans cette région demeure un défi immense, où la vie de chaque citoyen est suspendue à un fil fragile dans l’ombre sinistre des rebelles qui hantent les terres du Nord-Kivu. La société civile, les autorités locales et la communauté internationale sont interpellées, dans un élan d’urgence, à unir leurs forces pour briser le cycle de violence qui persiste dans cette région meurtrie.